Études et documentation spécifiques à la race pyrénéenne

Documents à télécharger

Référentiel technico économique des élevages qui valorisent la race pyrénéenne (2020-2021)

La dernière édition de ce référentiel datant de 2012, une mise à jour a été réalisée grâce au travail de stage de William Bardonnet, au cours du 2ème semestre 2020.
Une synthèse de cette étude présentant différents cas types est disponible pour toute personne intéressée !

Lien vers la présentation vidéo du référentiel technico économique proposée par William dans le cadre de notre AG 2020

Référentiel technico-économique 2020-21

Référentiel technico économique des élevages qui valorisent la chèvre des Pyrénées (des repères techniques et économiques pour construire un prévisionnel ou réfléchir à la valorisation de ses produits/à ses coûts de production, …)

Mémoire de stage de William Bardonnet

Mémoire de fin d’études de William BARDONNET, présenté en 2020 pour l’obtention du diplôme IA ingénieur agronome, ayant pour titre « Référentiel technico-économique des élevages de chèvre des Pyrénées »


L’aptitude de la chèvre de race pyrénéenne à valoriser la broussaille, une opportunité pour les éleveurs et pour le territoire ! (2019-2020)

Ce recueil de témoignages d’éleveurs est issu du travail de stage réalisé par Solène Le Goff en 2019. Il explore l’aptitude de la chèvre de race pyrénéenne à valoriser la broussaille, et les différentes opportunités qui en découlent. A l’heure de l’agriculture à haute valeur environnementale, ces différents éléments permettront au plus grand nombre de mieux connaitre cette race patrimoniale, ses modes d’élevages et que ses atouts.

Recueil de témoignages – Aptitudes de la chèvre des Pyrénées à valoriser la broussaille

L’aptitude de la chèvre de race pyrénéenne à valoriser la broussaille : une opportunité pour les éleveurs… et pour le territoire ! Recueil de témoignages d’éleveurs de chèvres de race pyrénéenne.

Mémoire de stage de Solène Le Goff

Mémoire de Licence Professionnelle « Gestion et Animation des Espaces Montagnards et Pastoraux » (année 2018-19), sur le sujet « L’aptitude de la chèvre des Pyrénées à valoriser la broussaille : une opportunité pour les éleveurs et pour le territoire », par Solène LE GOFF.


L’analyse du génome dévoile l’histoire des races caprines
sélectionnées en France (2020)

Pour mieux comprendre l’histoire des races, leur évolution et leur diversité actuelle, nous pouvons aujourd’hui utiliser les informations provenant de l’analyse de l’ADN de façon à connaitre la variabilité existante au sein des races étudiées (consanguinité) et les interactions éventuelles entre ces races au cours de l’histoire (origines communes, croisements…)


Étude sur la croissance des chevreaux de boucherie et chevrettes de renouvellement en race pyrénéenne (2017)

A l’occasion d’un stage de 3 mois et demi, Antoine Tisseur, étudiant de Bordeaux Sciences Agro, a réalisé une étude sur la croissance des jeunes en race pyrénéenne Il a été chargé de recenser les types de conduites existantes dans ce domaine dans les systèmes pyrénéens (alimentation des mères et des chevreaux, âge de sortie avec les mères, castration, âge/poids de sevrage …) ainsi que de compléter les données de pesées existantes pour les analyser de façon à constituer des références spécifiques à la race pyrénéennes sur cette thématique.


Les Chevriers béarnais sur les routes de France (1880-1930) par Jean Noël Passal (2013)

Les chevriers béarnais souvent appelés à tort chevriers basques ont parcouru, entre 1880 et 1930, les routes de France en trayant leur troupeau de chèvres pyrénéennes, avec leur béret, leur chien et leur maigre baluchon. Jean Noël Passal nous livre les résultats de ses travaux passionnants après les avoir exposés lors de la dernière session du Groupe d’Etudes Caprines de la Société d’Ethnozootechnie. Toute personne ayant des informations relatives à ces bergers béarnais (noms, vallée, contact des descendants…) peut partager ces informations avec Jean Noël Passal.

Télécharger le document : Chevriers Béarnais 2013


Petit guide pratique à l’usage des éleveurs de chèvres de race pyrénéenne (2012)

Ce document a été élaboré pour souligner les spécificités de l’élevage de chèvres de race pyrénéenne et apporter des pistes de réflexion dans ce domaine. Il a été rédigé grâce à des contributions d’éleveurs dans le cadre d’une commission « références techniques » au sein de l’association Chèvre des Pyrénées. Son contenu est directement issu de leurs témoignages et de leur expérience de terrain. Ce guide est surtout destiné aux éleveurs professionnels ou amateurs qui démarrent avec la race pyrénéenne, mais nous espérons qu’il pourra aussi être utile aux éleveurs avertis ! Quoi qu’il en soit, cet ouvrage a vocation à être enrichi au fil des années par l’expérience et les remarques de chacun. Qu’on se le dise !

Télécharger le guide


Référentiel technico-économique de la race pyrénéenne (2012)

A l’occasion de son stage de fin d’étude, Léa Charras, élève ingénieur de l’ENSAT, était mandatée pour réaliser une mise à jour du référentiel technico-économique des exploitations valorisant la chèvre de race pyrénéenne. En effet, le référentiel édité en 2007 ne reflète plus vraiment les réalités rencontrées par les éleveurs de chèvres des Pyrénées : ces derniers ont du s’adapter à l’augmentation des prix des aliments et il semble que leurs pratiques aient réellement évoluées depuis 5 ou 6 ans. Ce travail est le résultat d’enquêtes menées auprès d’une cinquantaine d’éleveurs au cours de l’année 2012.

Télécharger le Référentiel technico-économique 2012 (synthèse)


Éclairage des potentialités de la race chèvre des Pyrénées dans la gestion des territoires en déprise (2009)

La chèvre des Pyrénées se révélant particulièrement intéressante pour débroussailler certains espaces, l’association a souhaité explorer les potentialités de valorisation de la race dans l’entretien des milieux difficile. Ce travail a pris la forme d’un stage de fin d’étude réalisé par Sarah Fichot, étudiante à l’ENITA de Clermont Ferrand. L’étude a été menée en plusieurs étapes:


Référentiel technico-économique (2007)

A destination des éleveurs comme des techniciens et des institutionnels, ce référentiel technico-économique se veut un support de réflexion sur la valorisation de la race Chèvre des Pyrénées tant pour la production de chevreaux que pour la transformation fromagère. Il s’appuie sur des enquêtes technico-économiques réalisées dans une vingtaine d’élevages qui utilisent la race pyrénéenne dans le massif des Pyrénées.

Télécharger le référentiel technico-économique


Eclairage du marché de la viande de chevreau (2007)

Spécificité de la race pyrénéenne, la majorité des élevages recensés en 2007 (les deux tiers environ) sont des élevages allaitants qui valorisent la race pyrénéenne en commercialisant des chevreaux élevés sous la mère avec des systèmes de production extensifs. Or la viande de chevreau fait aujourd’hui l’objet d’un marché confidentiel. Peu connue du grand public, elle était pourtant largement consommée dans les vallées pyrénéennes il y a cinquante ans et reste très appréciée localement par une clientèle d’habitués. Cette étude se propose donc d’éclairer l’amont et l’aval du marché de la viande de chevreau dans les Pyrénées, et plus particulièrement le marché des chevreaux de race pyrénéenne.

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Génétique

Les chèvres produisent dans leur lait 4 caséines différentes (αS1, αS2, ß et κ). Ces caséines sont plus ou moins polymorphes, c’est à dire que chacun des gènes qui les codent peuvent présenter plusieurs versions (les allèles). Entre 1992 et 1999, le Département de Génétique animale de l’INRA a entrepris une anlyse génétique du polymorphisme des caséines dans la population des chèvres de race pyrénéennes.

Article – Résumé :

Après quatre années d’observations préliminaires (1992 à 1995), l’analyse du polymorphisme génétique des caséines du lait des chèvres des Pyrénées a été réalisée en 1996, grâce aux prélèvements de lait et de sang effectués dans 45 élevages, sur un effectif de 410 à 862 chèvres et 63 boucs. L’analyse concerne trois des quatre caséines : αS1, αS2 et ß. En caséine αS1, l’allèle moyen E est majoritaire, devant les allèles forts (A, B3 et B4), l’allèle faible F et deux allèles nuls, dont l’allèle O2 bien représenté chez les chèvres et les boucs et dont le centre de diffusion peut être localisé. La caséine αS2 compte trois allèles. La caséine ß présente deux allèles, dont un allèle nul observé dans 82 % des élevages à une fréquence de 0,11. Au total, 35 à 45 % des chèvres possèdent un mutant défectif, soit en caséine αS1, soit en caséine ß. Concernant l’allèle nul en caséine ß, la population est en équilibre, mais il existe des différences de fréquence entre les secteurs.


Analyse sensorielle (viande de chevreau) 

La viande de chevreau est une viande relativement peu consommée en France bien qu’elle bénéficie d’une certaine renommée dans certaines régions (sud est de la France et Pyrénées Orientales notamment). Or les éleveurs de chèvres des Pyrénées sont majoritairement des éleveurs allaitants qui produisent du chevreau lourd, voire du broutard (chevreau âgé de 6 à 10 mois). Cette viande peu connue est pourtant très appréciée des amateurs.

Conformément à sa charte, le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes s’attache à valoriser les productions locales de son territoire en soutenant les filières. Le Parc a ainsi décidé de participer au développement de la filière viande de chevreau en sollicitant Galys Laboratoire pour mieux caractériser la viande de chevreau dans le but de promouvoir cette viande auprès du grand public.

Galys labo a mis en place dans un premier temps un profil sensoriel afin de caractériser les différences organoleptiques entre la viande de chevreau (de race pyrénéenne) peu consommée et une viande beaucoup plus consommée, la viande d’agneau. Dans un second temps, un test hédonique a été organisée auprès de consommateurs adultes afin de recueillir leurs appréciations concernant la viande d’agneau et de chevreau.

Rapport du Profil sensoriel – Résumé :

Visuellement, le gigot de Chevreau apparaît comme ayant une couleur grisée, peu gras, avec une bonne tenue de tranche. Au niveau de l’odeur, la viande de chevreau se distingue par une odeur animale plus forte, une odeur de grillée moyennement intense et une intensité de l’odeur de gras plus faible que la viande d’agneau. La viande de chevreau possède une intensité des flaveurs globales en attaque moyennement intense, un goût animal et de grillé moyennement forts, une flaveur de gras en bouche moins importante et enfin une intensité des flaveurs globales en fin de mastication moyennement intense. Pour la texture, le chevreau est plus ferme, plus filandreux et moins gras en bouche.

Rapport du test hédonique – Résumé :

Ce test a pour objectif de mesurer le plaisir et la satisfaction engendrés lors de la dégustation d’un produit. En l’occurence, on a comparé la viande de chevreau (de chèvre pyrénéenne) peu consommée à  une  viande beaucoup  plus consommée : la  viande d’agneau. Cette étude hédonique a été réalisée auprès d’une soixantaine de consommateurs adultes.


Analyse sensorielle (fromage de chèvre)

En 2006, l’association la chèvre de race pyrénéenne a initié une étude sur les caractéristiques organoleptiques du fromage de chèvre fabriqué à partir du lait de chèvre de race pyrénéenne. Il s’agissait de comparer ces caractéristiques avec celles des fromages issus de la race alpine.

Les résultats montrent qu’il existe effectivement une différence entre les fromages au lait de pyrénéenne et les fromages au lait d’alpine au sein de chaque élevage participant. Cependant, selon les cas, ces différences ne portent pas sur les mêmes critères voire s’annulent d’une exploitation à l’autre. A ce stade, on ne peut donc pas conclure à un effet race sur les caractéristiques organoleptiques des fromages, à l’échelle de l’ensemble des élevages. La question mériterait cependant d’être approfondie car les fromages issus de la race pyrénéenne semblent bien plus onctueux et plus doux que d’autres…

Voir le rapport du CTCPA